Au sein du service de l’industrie de la direction générale des entreprises, la sous-direction des matériels de transport, de la mécanique et de l’énergie (TME) compte 32 agents. Elle propose, met en œuvre et évalue les politiques relatives :
- à la filière automobile (y compris les véhicules utilitaires, les poids lourds et les bus),
- aux industries ferroviaire, des industries de la mer et aéronautique civiles,
- à la filière industrielle des équipements de production, de stockage, de transport et de transformation d'énergie, en particulier les filières industrielles relatives aux énergies renouvelables et aux autres nouvelles technologies de l'énergie, ainsi que celles des équipements pour les secteurs gazier, pétrolier, parapétrolier et nucléaire.

Elle assure le suivi de la politique énergétique française au titre de ses incidences en matière de compétitivité et de politique industrielle et coordonne pour la direction générale la thématique de la transition énergétique.
Elle coordonne pour la direction générale la transformation numérique de l’industrie et le déploiement des technologies de l’industrie du futur. Elle intervient également dans les industries de la fonderie, du travail des métaux, des équipements mécaniques (notamment la fabrication de machines) et de la fabrication de produits métalliques à usage professionnel.

Depuis sa transformation en 2019, le travail à la DGE est organisé en mode projet.

Chaque sous-direction porte un portefeuille de projets structurants dans son périmètre d’action, à travers des équipes-projets placées sous la responsabilité de directeurs de projets qui s’appuient sur des chefs de projets pour le pilotage opérationnel.

A titre d’illustration, les projets actuellement pilotés par la sous direction concernent notamment la mise en œuvre d’actions inscrites dans le plan de relance ou France 2030 : plans de soutien aux secteurs automobile et aéronautique, déploiement de l’industrie du futur, décarbonation des sites industriels, développement des technologies hydrogène pour la mobilité et l’industrie, soutien à la filière nucléaire. Les projets de la sous direction incluent également des actions d’accompagnement de sous-traitants de secteurs en mutation, des initiatives ciblées sur la localisation en France de projets industriels, la maîtrise du prix de l’énergie pour les professionnels, et la mise en œuvre des six contrats de filières (automobile, aéronautique, ferroviaire, industries de la mer, nucléaire, industries des nouveaux systèmes énergétiques). Les projets de la sous-direction concerne également toutes les actions mise en œuvre pour soutenir l’industrie dans le cadre actuel de la crise de l’énergie : aide gaz/électricité pour maintenir la compétitivité des entreprises ; préparation d’un plan de répartition en cas de pénurie de gaz l’hiver projet…

Le ou la titulaire de l’emploi, en qualité d’adjointe ou d’ adjoint à la sous-directrice, a vocation à traiter l’ensemble des questions intéressant la sous-direction, et à suppléer ou représenter la sous-directrice sur l’ensemble de son périmètre d’intervention. En complément de cette polyvalence, une répartition des dossiers en fonction de leurs profils respectifs ou compte tenu des priorités est prévue.

L’adjointe ou l’adjoint à la sous-directrice participe notamment à la définition des objectifs stratégiques de la sous-direction, à la préparation et à la concertation des décisions, à la mobilisation et validation des expertises internes et externes, au suivi des projets et de l’activité réglementaire des pôles de compétences, à la représentation extérieure de la direction sur les sujets de compétence de la sous-direction. En plus du suivi de l’ensemble des questions intéressant la sous-direction, elle ou il pourra se voir confier le pilotage et le suivi de certains dossiers transverses ou spécifiques.

Des connaissances techniques et économiques de base notamment dans le domaine de l’énergie ou de grandes filières industrielles sont requises Des notions sur certains mécanismes (notamment dans le secteur de l’énergie) sont un plus. Les travaux se dérouleront en français mais la maîtrise de l’anglais est essentielle.

Le poste offre une forte visibilité sur l’extérieur : cabinets ministériels, ministres, opérateurs.

Le ou le titulaire devra réunir les qualités suivantes :
- aptitude au management d’équipes de profils et d’origines variés ;
- capacité à faire fonctionner les équipes en mode projet et à assurer l’atteinte des résultats ;
- aptitude à avoir un regard transverse sur l’ensemble des sujets portés par la sous-direction, notamment dans une perspective de suppléance en l’absence du sous-directeur ou de la sous-directrice ;
- capacité à piloter des projet stratégiques, recouvrant des enjeux industriels majeurs à moyen terme identifiés au sein de la sous-direction et à animer des travaux à ce titre ;
- réactivité et agilité dans la gestion de multiples sollicitations sur les projets de la sous-direction ;
- créativité et force de propositions sur les sujets de la sous-direction afin de développer une réflexion de fond sur les problématiques traitées au-delà du traitement des urgences ;
- capacité à travailler en réseau avec un grand nombre d’interlocuteurs (administrations internes et externes ; cabinets ministériels ; administrions européenne ; industriels ; opérateurs ; organisations professionnelles) ;
- capacité d’analyse technico-économique et de compréhension des enjeux réglementaires sur les domaines de compétences de la sous-direction ;
- expériences de négociation ;
- capacité à représenter la sous-directrice au sein de réunions interministérielles d’arbitrage ainsi que d’au sein de toute autre instance qui requiert sa présence.

Une expérience minimale de 6 ans d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur est requise.

Art. L332-2-2°