La DNGCD met en œuvre, sur le plan opérationnel et pour l’ensemble du territoire national, les orientations stratégiques définies par la DGDDI pour ses missions de surveillance maritime et terrestre nécessitant l’utilisation de moyens aériens et maritimes. Acteur essentiel de l’action de l’État en mer (AEM) et de la fonction garde-côtes (FGC), elle participe à des missions nationales et internationales. Au même titre que l'ensemble des autres forces maritimes et aériennes de l’État, la DNGCD exerce des compétences spécifiques en matière maritime et aérienne ainsi qu’un savoir « métier » lié à l'exercice des missions douanières et fiscales. A cette fin, la DNGCD s’appuie sur 3 services garde-côtes (Manche Mer du Nord Atlantique, Méditerranée et Antilles Guyane).
La DNGCD comprend un service central qui se situe au Havre et des services déconcentrés (Services Garde-Côtes des Douanes) sur les façades maritimes en Méditerranée, en Manche-mer du Nord/Atlantique et aux Antilles et Guyane. Le service central, composé de 65 agents, se compose d’un service pilotage, programme et emploi (SPPE) chargé des orientations, de la préparation et du soutien opérationnel, de trois divisions supports (division maintien en condition opérationnelle, ressources humaines et administration et finances) ainsi que d’un bureau maîtrise des risques. 

Le SPPE est composé de quatre sections (pilotage, maritime, aérienne et data) et d’un centre national d’analyse des situations surface. Le centre expertise drones est rattaché à la section aérienne du SPPE et exploite les appareils de la direction nationale garde-côtes des douanes.

Sous l’autorité du chef de section aérienne du SPPE, le responsable du centre d’expertise drone pilote l’activité de cette structure. Le CED est chargé des missions suivantes :

Formation :

– formation initiale théorique et pratique des télépilotes de la DGDDI ;

– formation sur vecteurs spécifiques et suites logicielles (voilure fixe, VTOL, drone filaire) ;

– maintien en conditions opérationnelles des télépilotes et des instructeurs.
Expérimentation :

– vol d’essai sur de nouveaux vecteurs afin de formaliser un besoin d’acquisition ou d’affiner un concept d’emploi ;

– vol d’expérimentation sur des vecteurs ayant fait l’objet d’adaptations, dans le cadre de la veille technologique menée par la DNGCD.
Soutien aux unités :

– démonstration au profit de l’ensemble des unités de la DGDDI qui souhaitent mener une réflexion sur le vecteur drone ;

– missions opérationnelles ponctuelles au profit des unités terrestres et garde-côtes.
Veille réglementaire :

– participation à l’écriture du corpus réglementaire étatique sous l’égide de la DSAE ;

– écriture et mise à jour des consignes d’emploi édictées par la DGDDI ;

– veille réglementaire, en lien avec le bureau JCF.
Maintenance :

– réparation de 1er niveau de l’ensemble des vecteurs détenus par les unités de la DGDDI ;

– modification des vecteurs sur demande de ces services, en lien avec la DGA.

 
Résolument mobile, cette unité doit faciliter l’accès au vecteur drone à l’ensemble des services douaniers, par une démarche intégrée d’accompagnement sur l’ensemble des domaines concernés.

Dans le cadre des travaux menés par cette cellule, l’opérateur au centre d’expertise drone sera chargé des travaux suivants :
–  participation à la création d’un parcours de formation en elearning et à la formation initiale et continue des télépilotes

– élaboration et mise à jour des doctrines et concepts d’emploi liés à l’emploi des drones (instructions, consignes permanentes d’emploi) et participation à la rédaction de la législation en matière d’aéronef piloté à distance  ;

 
– réalisation de missions d’expérimentation et de soutien opérationnel auprès de l’ensemble des services de la DGDDI qui souhaitent se doter de drones ;

– maintien d’une veille technologique active et pilotage d’expérimentations menées par les industriels du secteur ;

– animation d’une équipe dédiée au développement du vecteur drone.

 
L’agent exerce dans la branche douanière de la surveillance. Il s’engage à obtenir et à maintenir à jour toutes les qualifications nécessaires à l’exercice de ses activités (télépilote de drone d’état et instructeur). Il dispose d’une forte appétence pour la gestion de projet et le travail collaboratif. Autonome et proactif, il participe à la montée en charge de la nouvelle structure.

Déplacements ponctuels en métropole et aux Antilles

Horaires décalés

Exemples de dossiers à venir :

Création d’un module de formation en e-learning.

Écriture de la nouvelle réglementation étatique, sous l’égide de la Direction de la Sécurité Aéronautique d’État.

Expérimentations opérationnelles au profit d’unités douanières territoriales et maritimes.

L. 332-2 du Code général de la fonction publique