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Le service du contrôle budgétaire et comptable ministériel (CBCM) près le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire (MASA), sous l’autorité du ministre chargé des comptes publics, est structuré autour d’un département comptable ministériel (DCM), d’un département budgétaire ministériel (DCB) et d'un pôle chargé du contrôle d’organismes.

Le DCB est chargé du contrôle budgétaire des dépenses des services du MAA. Ce contrôle vise, notamment, à s'assurer de la soutenabilité des programmations des dépenses et de la qualité de la comptabilité budgétaire.

Les missions qui sont confiées au titulaire du poste s'inscrivent pleinement dans le cadre du contrôle budgétaire exercé par le DCB en vue de s'assurer de la soutenabilité des actes et des programmations et de la qualité de la comptabilité budgétaire.

Dans ce cadre, le titulaire du poste a pour mission principalement sous l’autorité du chef de département de contrôle budgétaire et de son adjoint :

1. de réaliser le contrôle budgétaire et l'analyse des documents de programmation, des ressources et des dépenses HT2 de plusieurs programmes budgétaires relevant du MASA. Ces programmes sont le 142 "Enseignement supérieur et recherche agricoles" et 775 et 776 du Compte d'affectation spéciale – CAS "Développement agricole et rural". Le titulaire du poste peut être amené, en fonction des besoins du service et/ou de ses appétences, à voir son périmètre élargi ;
2. d'exercer le contrôle a priori d’engagements de dépense exécutés sur l'ensemble des programmes budgétaires en lien avec un autre cadre, conformément à la réglementation budgétaire ;
3. de réaliser des analyses a posteriori sur les dépenses réalisées conformément au programme élaboré par le CBCM et d'analyser les déterminants des dépenses ;
4. de participer aux travaux relatifs au déploiement du contrôle interne financier (CIF) au sein du ministère ;
5. de contribuer à l'élaboration du rapport annuel du CBCM et des réponses aux questions de la Cour des comptes.

L’action du titulaire du poste est exercée en étroite collaboration avec les autres membres du DCB, les agents du pôle « Opérateurs », mais également avec les agents du département comptable ministériel (DCM) et le bureau sectoriel compétent de la Direction du budget. Il entretient des contacts réguliers avec les services du MASA (Services des affaires financières et directions métiers), notamment pour leur apporter son expertise budgétaire.

De plus, le ou la titulaire du poste peut également être amené à contribuer à l’exercice du contrôle budgétaire des emplois et dépenses de personnel (T2) relevant du MASA en soutien du cadre chargée de ces dossiers.

Enfin, il peut être amené à participer à tous travaux ou groupes de travail pour lesquels la participation du département serait sollicitée.

L'activité au sein du département de contrôle budgétaire nécessite une activité soutenue une grande partie de l'année et en particulier en fin de gestion. L'activité du poste est rythmée par le calendrier budgétaire.

L'activité comporte donc des pics saisonniers qui nécessitent de se mobiliser comme, par exemple, en février pour l'analyse de l'exécution, en mai ou septembre pour les comptes rendus de gestion.

Enfin, compte tenu de la taille de l'équipe, une certaine polyvalence est attendue de l'ensemble des agents.

La personne recherchée devra avoir une appétence particulière pour les questions budgétaires et financières. Une expérience dans les services financier ou budgétaire serait appréciée même si elle n'est pas indispensable si le candidat est prêt à s'investir dans ce domaine.

Le candidat doit être à l'aise avec les outils bureautiques et devra travailler sur le système d'information financier de l’État Chorus. Une formation à cet outil est possible.

Le candidat doit être en capacité d’acquérir une compérence budgétaire et de l'utilisation de Chorus. ll doit être en capacité de travailler en collaboration avec l'ensemble de l'équipe et de rendre compte à sa hiérarchie de travaux réalisés.

Il doit être en capacité de nouer une relation de confiance avec l'ensemble de ses interlocuteurs.

1° et du 3° de l’art. L332-2