La DITP pilote le programme de transformation publique défini par le Gouvernement pour une action publique plus proche, plus simple et plus efficace, avec cinq objectifs :

• Assurer le déploiement effectif des priorités de l'action gouvernementale ;

• Territorialiser l'action publique ;

• Améliorer l’efficacité, la qualité et l’accessibilité des services publics ;

• Simplifier la vie des Français et des agents publics ;

• Aider les administrations à réussir leurs transformations.

Découvrir l’action de la DITP : modernisation.gouv.fr

Le service Innovation de la DITP rassemble les laboratoires d'innovation territoriales et six pôles spécialisés (design public, intelligence collective, impact et évaluation, sciences comportementales, campus de la transformation, et le centre interministériel de la participation citoyenne).

Chacun partage auprès des administrations ses expertises pour diffuser, valoriser et promouvoir la culture et les outils de l’innovation publique au bénéfice des agents et des usagers.

Parmi eux, l’équipe sciences comportementales de la DITP accompagne les administrations pour identifier des pistes de solutions nouvelles et plus incitatives, avant de les tester in situ.

Pour en savoir plus sur nos réalisations : https://www.modernisation.gouv.fr/publications?field_tags_target_id%5B125%5D=125&date%5Bmin%5D=&date%5Bmax%5D=

Sous la responsabilité du responsable du pôle sciences comportementales, le chef de projet a vocation de contribuer à de multiples projets et activités mobilisant les enseignements et méthodes des sciences comportementales pour optimiser l’action publique.

Ces projets sont pilotés par l’équipe sciences comportementales de la DITP, en partenariat avec différents acteurs administratifs (principalement directions métiers de ministères et opérateurs sociaux) et des prestataires externes mobilisés dans le cadre d’un marché public dédié.

Ils impliquent généralement des travaux en trois temps : diagnostic de la problématique traitée, prototypage de solutions, évaluation d’impact.

En complément de ces travaux, le chef de projet est amené à contribuer à d’autres types d’activités : réalisation de notes ou publications sur des problématiques comportementales, organisation de séquences événementielles (conférences, webinaires).

Des déplacements ponctuels en régions sont à prévoir.

Le poste requiert prioritairement quatre types de compétences :

1.  Une expertise avérée en matière de sciences comportementales et cognitives.

Il s’agit de maitriser les fondamentaux académiques et techniques autour de la question des déterminants psychologiques des décisions humaines. 

Ces connaissances doivent être mobilisables dans des contextes opérationnels de politiques publiques à forts enjeux.

Elles seront utilement complétées par de solides connaissances en matière expérimentale permettant de superviser des dispositifs d’évaluation (essais randomisés contrôlés ou autres).

2.  Une bonne connaissance de la sphère publique et institutionnelle.

Les projets menés concernent des politiques publiques principalement nationales avec des dimensions très opérationnelles.

Une maîtrise de l’action gouvernementale et de son organisation est nécessaire.

3.   Des capacités réelles en matière de gestion de projets.

Ceux-ci consistent généralement en des collaborations multipartites (DITP, administration(s), prestataire(s)). Ils impliquent un rôle de coordination central.

Ils peuvent impliquer des activités de suivi financier (budget) ou juridique (conventionnements) en lien avec des experts métiers.

4.    Ces missions supposent de disposer de qualités rédactionnelles certaines, mobilisables dans des exercices variés allant de l’écriture de rapports à celle de notes administratives.

Outre ces compétences techniques, le poste requiert une aptitude à évoluer dans un environnement « agile ».

L’équipe sciences comportementales est resserrée (cinq agents en incluant ce poste) et amenée à mener des travaux multiples et variés.

Cette diversité peut ponctuellement s’accompagner de sollicitations urgentes en fonction de missions spécifiques.

3 années d'expérience minimum sont exigées.

Art. L 322-2 2° du CGFP