Au sein de la direction générale des entreprises, la sous-direction de la chimie, des matériaux et des éco-industries propose, met en œuvre et évalue les politiques relatives aux industries chimiques et biotechnologiques,
 aux industries de matériaux et de première transformation de matériaux, aux secteurs des éco-industries (hors énergie), notamment ceux de l’eau et des déchets. Elle propose et défend des positions, des actions et des initiatives, au niveau national européen voire international, intéressant la production et les activités industrielles dans le domaine du développement durable et de l'économie circulaire. La sous-direction comporte 26 agents, dont 3 directeurs de projets.

La sous direction est organisée en mode projet, notamment pour mener des missions à fort impact (pilotage de plans stratégiques, structuration d’offres industrielles en lien avec les filières, conception d’instruments de politique publique, organisation d’événements importants, …) à travers des équipes-projets placées sous la responsabilité de directeurs de projets qui s’appuient sur des chefs de projets pour le pilotage opérationnel.
Elle exerce aussi des missions structurelles (suivi sectoriel, suivi réglementaire, exercice des tutelles administratives, animation des services économiques de l’Etat en région, réponse aux courriers, …) .

La sous-direction pilote différents projets en lien avec les industries de son ressort. Elle assure aussi le pilotage des comités stratégique

A sa prise de fonction le/la chef(fe) de projet aura en charge le projet relatif à la « transition énergétique de l’industrie chimique ».

L’industrie chimique représentait en 2019 environ 20 Mt équ.CO2 de GES, ce qui en faisait le secteur le plus émetteur de l’industrie manufacturière. Par ailleurs, l’industrie chimique est le premier secteur industriel consommateur de gaz et d’électricité, et est donc particulièrement exposée à la hausse des prix de l’énergie. Ce double constat souligne la nécessité pour l’industrie chimique d’entamer une transition énergétique qui assure sa décarbonation tout en préservant sa compétitivité.

Le/ la chef(fe) de projet traitera principalement des sujets de décarbonation de l’industrie chimique :
- il/ elle coordonnera, en lien avec la sous-direction de la politique industrielle de la DGE et le Ministère de la Transition énergétique, l’actualisation de la feuille de route de décarbonation de la filière Chimie, en vue d’atteindre les ambitions réhaussées fixées par le Président de la République (discours du 8 novembre 2022).
- il/ elle accompagnera la décarbonation des principaux sites industriels chimiques, en faisant l’analyse et la synthèse de leurs trajectoires de décarbonation, et en identifiant en particulier leurs besoins en ressources (électricité, biomasse, hydrogène, capture et stockage ou valorisation du carbone). Il/ elle assurera la cohérence de cette approche de décarbonation par sites, avec l’approche de la filière Chimie ainsi qu’avec la définition en cours de la Stratégie française énergie-climat (SFEC).

Le/ la chef(fe) de projet traitera également des questions de résilience de l’industrie chimique face aux crises : impact de la crise énergétique, problématiques d’approvisionnement en intrants critiques, identification des maillons vulnérables et/ou stratégiques.

Ces missions pourront évoluer en fonction de priorités de la sous-direction et du service.

En appui aux directeurs de projets, le/ la CP assure le pilotage opérationnel de projets. Il/ elle anime le travail des équipes-projets au quotidien. Il/ elle peut, le cas échéant, contribuer aux missions structurelles de la sous-direction.
Le/ la CP exerce ses missions sous l’autorité du sous-directeur et, pour les projets qu’il/ elle pilote, sous l’autorité fonctionnelle du ou des directeurs de projets concernés, principalement le DP « Chimie, Eau, Biotechnologies ». Pour le déroulement de carrière, les fonctions de chef de projets sont assimilées aux fonctions d’adjoint au chef de bureau au sein du ministère.

De manière générale, le/ la CP «Transition énergétique de l’industrie chimique » est force de proposition pour initier, concevoir et mettre en œuvre des actions destinées à assurer la transition énergétique et en particulier la décarbonation de ce secteur industriel, tout en préservant sa compétitivité et en assurant sa résilience face aux crises.

Le/ la titulaire du poste devra notamment mener les actions suivantes :
- développer une analyse stratégique, portant sur les aspects économiques, techniques et règlementaires de la transition énergétique de l’industrie chimique. A cette fin, il/ elle devra acquérir une bonne connaissance de ces problématiques et des caractéristiques du secteur de la chimie.
- développer un réseau de relations étroites et de confiance avec les différents acteurs pertinents : fédérations et associations professionnelles (notamment France Chimie), principales entreprises, pôles de compétitivité, services des autres ministères (transition écologique, transition énergétique, agriculture, recherche…), organismes publics (ADEME, Bpifrance,…) ;
- animer sur ses sujets les relations avec les correspondants en région de la DGE (Services économiques de l’Etat en région, au sein des DREETS) ;
- contribuer aux travaux du comité stratégique de filière (CSF) « Chimie et matériaux », pour les sujets qui relèvent de sa compétence, tant pour définir des actions à mener que pour les mettre en œuvre ;
- proposer les positions du ministère et les défendre dans les réunions interministérielles, notamment au Secrétariat général des affaires européennes ;
Sur ses sujets, il/ elle pourra être l’interlocuteur du cabinet du ministre.
Le/ la CP pourra, le cas échéant, assurer le pilotage de projets portés par d’autres sous-directions ou d’autres services de la DGE.

Déplacements ponctuels

Ce poste conviendrait à un profil généraliste (par exemple, profil d’ingénieur), disposant de :
- intérêt pour les questions de stratégie industrielle, la conception de politiques publiques et les sujets liés à la transition écologique ;
- capacité réelle d’autonomie et sens du contact ;
- bonnes capacités d’organisation, d’analyse, de synthèse et de rédaction.

Déplacements ponctuels
Usage ponctuel de l’anglais (pour les échanges et réunions avec des porteurs de projets étrangers)
Possibilité d’aménagement des horaires de travail et de télétravail

Art. L332-2, 2°