Au sein de la direction générale des entreprises, la sous-direction du spatial, de l'électronique et du logiciel est chargée des politiques relatives à ces secteurs, dont elle vise à accroître la compétitivité et l’impact.

Dans le cadre de la transformation de la DGE, une organisation du travail en mode projet est en place depuis septembre 2019. Cette organisation distingue les missions structurelles de la direction (suivi sectoriel, suivi réglementaire, exercice des tutelles administratives, animation des services économiques de l’Etat en région, réponse aux courriers, etc.) de missions à fort impact à conduire en mode projet (pilotage de plans stratégiques, structuration d’offres industrielles en lien avec les filières, conception d’instruments de politique publique, organisation d’événements importants, etc.). Chaque sous-direction porte un portefeuille de projets structurants dans son périmètre d’action, à travers des équipes-projets placées sous la responsabilité de directeurs de projets, qui s’appuient sur des chefs de projets pour le pilotage opérationnel. L’échelon administratif des bureaux est supprimé. La polyvalence et le travail en transversalité sont promus.

Pour la sous-direction du spatial, de l’électronique et du logiciel, voici quelques exemples de projets en cours parmi l’ensemble des projets déjà suivis ou à venir :
• stratégie électronique : renforcer le secteur électronique français et européen pour maintenir l'accès de l'Europe aux composants et technologies critiques pour notre société et notre industrie ;
• cloud computing : promouvoir et aider au développement de l’offre permettant de répondre aux enjeux de sécurité et de confiance pour les données sensibles de l’Etat et des entreprises ;
• spatial : définir une feuille de route stratégique commune avec l'Allemagne et l'Italie sur le secteur des lanceurs.

Le/la  chargé(e) de mission contribue aux projets de la sous-direction au sein d’équipes-projets dédiées. Il a vocation à être polyvalent et peut être mobilisé sur des domaines qui ne relèvent pas exclusivement de son expertise initiale. Il/elle peut aussi travailler en transversalité, dans les équipes des autres sous-directions et des autres services, en fonction de ses domaines de compétences. Il/elle peut intervenir sur plusieurs projets à la fois. Un projet dure en moyenne entre 6 et 12 mois. Le/la chargé(e) de mission peut le cas échéant contribuer aux missions structurelles de la sous-direction.

A sa prise de fonction le/la chargé(e) de mission aura en charge les projets ou missions structurelles suivantes :
•           élaborer et porter la position française quant au projet de règlement européen « Data Act », notamment s’agissant de l’accès aux données des produits connectés ;
•           piloter la mise en œuvre du règlement européen Data Governance Act, en lien avec les administrations concernées ;
•           contribuer au développement du partage de données dans les différents secteurs de l’économie (en lien avec les équipes sectorielles et les autres ministères compétents), notamment :
   - en assurant le suivi de l’initiative Gaia-X, aux niveaux français et européen, dans l’optique de concrétiser les livrables de l’initiative (création des espaces de données thématiques, règles de portabilité, interopérabilité et transparence, market place), et plus largement de l’écosystème du partage de données ;
   - en effectuant, au sein de la stratégie d’accélération cloud de France 2030, le lancement et le suivi des appels à projet ou à manifestation d’intérêt autour des espaces mutualisés de données dans le Cloud ;
   - en agissant en lien avec les initatives de la Commission européenne découlant de la stratégie européenne des données.

Cette liste évoluera en fonction des priorités de la sous-direction et du service. Le/la chargé(e) de mission pourra ainsi contribuer à d’autres projets du service ou à des projets portés par d’autres services de la DGE.

Dans le cadre de ses missions, le/la chargé(e) de mission entretient des contacts fréquents avec l’écosytème du partage des données, les organisations et associations professionnelles, les autres administrations pertinentes telles que la DINUM ou les ministères sectoriels, la CNIL, la Commission Européenne (DG Connect), ses homologues européens, etc.

Valorisation des données / élaboration de politiques publiques / capacité de négociation / capacité de travail en équipe / capacité d’analyse et de synthèse / maîtrise de l’anglais

Art. L332-2-2° du CGFP