La DNGCD met en œuvre, sur le plan opérationnel et pour l’ensemble du territoire national, les orientations stratégiques définies par la DGDDI pour ses missions de surveillance maritime et terrestre nécessitant l’utilisation de moyens aériens et maritimes.

Acteur essentiel de l’action de l’État en mer (AEM) et de la fonction garde-côtes (FGC), elle participe à des missions nationales et internationales.

Au même titre que l'ensemble des autres forces maritimes et aériennes de l’État, la DNGCD exerce des compétences spécifiques en matière maritime et aérienne ainsi qu’un savoir « métier » lié à l'exercice des missions douanières.

La DNGCD comprend un service central qui se situe au Havre et des trois services garde-côtes des douanes implantées sur les façades maritimes Antilles-Guyane, Méditerranée et Manche-Mer du Nord-Atlantique,

L’état-major national s’articule autour d’un commandement, d’un bureau de maîtrise des risques, de 3 divisions de soutien organique (division ressources humaines, division administrative et financière, division maintien en condition opérationnelle), et d’un service pilotage, programme et emploi chargé de la coordination des enjeux métiers et opérationnels (SPPE). Ce service comporte 4 sections (pilotage, maritime, aérien, data) et un centre national d’analyse de situations surface. Le centre d’expertise drones (CED) relève de la section aérienne du SPPE.

Au sein de la section aérienne du SPPE, le directeur de projets aériens est chargé de missions visant à optimiser l’emploi des ressources de la composante douanière aérienne. Il assurera la production d’études capacitaires pour permettre à cette composante de se saisir des nouvelles opportunités technologiques et d’assurer son adaptation permanente aux enjeux de la douane.

Chargé d’études prospectives, tant dans le domaine aérien embarqué qu’en matière de dronesil proposera une analyse capacitaire globale sur la base d’une veille technologique continue et du suivi d’expérimentations, en particulier en termes d’adaptation du modèle de surveillance aérienne, afin d’assurer une complémentarité entre les différentes catégories de ressources.

Il sera en particulier chargé d’étudier et proposer des trajectoires possibles d’évolution des porteurs et de l’optronique embarquée, tant dans une approche de court / moyen terme afin d’optimiser la disponibilité et les capacités des moyens aériens que dans une approche de long terme pour assurer le renouvellement des parcs. Il assurera la rédaction d’expressions de besoin métier en y apportant son expertise technique.

Cette réflexion capacitaire embarquera l’ensemble des volets organiques, en lien étroit avec les différents services de l’état-major de la DNGCD comme avec les services chargés de conduite opérationnelle.

En appui aux ressources de la section aérienne et en lien avec le bureau maîtrise des risques, il assurera une fonction de conseil et d’expertise aéronautique, dans le cadre du soutien à la documentation des doctrines d’emploi des moyens aériens comme en termes d’adaptation aux évolutions réglementaires, notamment en termes de sécurité aérienne. Il sera également amené à apporter son concours à l’évolution des solutions favorisant le maintien des qualifications des personnels navigants et l’évolution des capacités et solutions de formation continue.

Le directeur de projets aériens exerce sa mission au Havre, au sein de la section aérienne du service pilotage, programme et emploi. Des déplacements fréquents sont à prévoir, tant au contact des services utilisateurs qu’au contact des partenaires de l’aéronautique étatique. 

Proactif, il dispose d’une forte appétence pour la gestion de projet et le travail collaboratif.

Déplacements fréquents

Sans que le maintien d’une qualification de pilote constitue un pré-requis, une expérience opérationnelle solide en qualité de pilote d’aéronef constitue un élément indispensable, le titulaire du poste étant amené à embarquer pour évaluer les potentialités des systèmes mission et assurer un lien entre conduite opérationnelle et adaptation du modèle capacitaire.

L332-2 du code général de la fonction publique