Administration numérique par nature, la direction générale des finances publiques développe et opère les outils et logiciels qui collectent, produisent, valorisent et partagent de la donnée de manière sécurisée. Au cœur de ses missions et au bénéfice de l'interministériel, ses processus intègrent notamment depuis plusieurs années les API, le cloud et l'intelligence artificielle.
La direction générale des finances publiques est une direction à réseau implantée sur l’ensemble du territoire, au travers des directions départementales des finances publiques, et de ses directions nationales et spécialisées. Elle compte environ 97 000 agents (93 500 équivalents temps plein).
Les missions de la DGFiP, administration régalienne, sont d’assurer la gestion de l’impôt et d’exécuter les recettes et les dépenses de l’État et de la plupart des administrations publiques. Il s’agit ainsi de collecter et recouvrer l’impôt en assurant le meilleur service aux usagers, lutter contre la fraude fiscale, tenir la comptabilité de l’Etat et des collectivités et établissements  établissements hospitaliers et établissements publics, offrir des prestations d’expertise et de conseil financier aux collectivités et aux entreprises, contrôler et exécuter les dépenses publiques, concevoir et élaborer les textes législatifs en matière fiscale. Elle assure également la gestion des régimes de retraites et d’invalidité de l’Etat et pilote la stratégie immobilière de l’Etat.

La direction régionale des finances publiques de Bretagne et d’Ille-et-Vilaine compte environ 1530 emplois.

Elle dispose de services territoriaux (services des impôts des particuliers et des
professionnels, pôle de recouvrement, services de contrôle fiscal, services de publicité foncière, service de l'enregistrement, service des impôts fonciers, services de gestion comptable, trésoreries) pilotés et animés par la direction.

Au TAGERFIP, la Paierie régionale  (C+) est dotée de 14 emplois (1A+ (chef de service), 2A, 7B et 4C).

Elle est organisée en 3 secteurs : dépenses, recettes et comptabilité.

La Paierie gère 8 budgets principaux (la Région Bretagne, 2 syndicats mixtes, 1 EPIC, 4 EPCC), 1 budget annexe et 1 budget rattaché.

Le périmètre couvre toute la Région Bretagne.

Budget de la Région Bretagne : de 1,5 à 1,8 milliards d’€ entre 2020 et 2024. La part des dépenses d’investissement dans le total hors dette : 34 % en 2024.

Personnel : multiplié par 10 en 10 ans sous l’effet des transferts de compétence (400 emplois en 2004). En 2023 : effectifs permanents des services = 1604 et lycées = 2543.

Quelques éléments de charges (au 31/12/2023) :

- nombre de créances supérieures à 1 an : 1.264 ;

- nombre de SATD (hors phase comminatoire amiable) : 10.831 ;

- nombre de titres de recettes : 10.186 ;

- nombre de débiteurs sur titres collectifs : 96.636 ;

- nombre de régies : 36 ;

- nombre de payes effectuées : 95.179 ;

- nombre de mandats de marchés de type investissement : 8.113 ;

- nombre de mandats (hors payes et marchés d'investissement) : 49.763 ;

- nombre de créanciers sur mandats collectifs : 67.548.

Résultats issus du dernier dialogue de performance :

- indicateur de pilotage comptable : 84,90 ;

- taux brut de recouvrement des produits locaux (hors fiscalité et dotations) de l'exercice N-1 : 99,66% ;

- délai de paiement des dépenses : 2,8 jours.

La relation étroite avec les ordonnateurs et notamment avec la Région est l’enjeu principal de la Paierie régionale. Sous l’effet de la responsabilité des gestionnaires publiques, l’accompagnement des ordonnateurs en matière de maîtrise des risques comptables et financiers s’est encore renforcé.

Une CSCF signée en avril 2023 avec la Région est en cours de réalisation. Une convention recouvrement a été signée en janvier 2022 avec la Région et est en cours de mise à jour. Avec le syndicat mixte, 4 CAP ont été signées en septembre 2022 pour 3 ans.

La Paierie est associée en amont par la Région pour apporter l’éclairage comptable, ce qui implique une très forte réactivité et la capacité à trouver des solutions opérationnelles et réglementaires qui garantissent les intérêts des uns et des autres.

En l’absence de conseiller aux décideurs locaux, c’est le payeur régional qui exerce la mission de conseil auprès de l’ensemble des collectivités gérées avec des problématiques spécifiques parfois liées au statut des établissements (EPCC notamment).

La Paierie régionale est une structure de relative petite taille ce qui implique une organisation souple, agile et avec un minimum de polyvalence de la part des agents et de l’encadrement.

Sous l’effet des changements de personnel, l’organisation est régulièrement revue et implique un fort accompagnement des agents de la part de l’encadrement notamment dans la formation au visa des dépenses complexes et pour maintenir les conditions de vie au travail de l’équipe.

Savoir-être et savoir-faire :

- Capacité d’écoute et qualités relationnelles fortes pour communiquer au sein du service et avec les différents interlocuteurs externes.

- Rigueur, sens des priorités et des responsabilités.

- Esprit d’analyse, de synthèse et de décision.

- Capacité à développer une argumentation pour emporter la conviction des interlocuteurs externes de haut niveau et exigeants.

Compétences requises :

- Capacités d’analyse, de synthèse, d’organisation, d’animation et de coordination d’équipe.

- Compétences managériales et organisationnelles avérées.

Connaissances recherchées :

- Très bonnes connaissances des règles de la comptabilité publique, des mécanismes budgétaires et comptables des collectivités locales, du code des marchés publics + une pratique d’Hélios et des outils informatiques associés.

Pour les candidats fonctionnaires, et selon le corps d'origine détenu, le recrutement pourra s'effectuer dans le cadre d'un détachement à équivalence de grade avec celui détenu dans l'administration d'origine et à l'échelon comportant un indice égal ou immédiatement supérieur à celui détenu précédemment, d'une affectation ou d'une PNA.

Le poste est réservé aux fonctionnaires conformément aux dispositions du décret n° 2006-814 du 7 juillet 2006 modifié relatif aux emplois de chef de service comptable, de chef de service administratif et de chef de service de surveillance aux ministères économiques et financiers.

Au sein de la DGFIP, l'emploi est calibré AFIP/AE.