La DGE est au service du ministre chargé de l’Économie et des Finances. Notre action est au cœur des chantiers du Gouvernement en faveur de la transformation économique et de l’autonomie stratégique du pays. Au service de la compétitivité des entreprises, elle porte la politique industrielle, définit les mesures de régulation du numérique, ainsi que les politiques de soutien à l’économie de proximité. Elle accompagne les entreprises dans la transformation numérique et écologique de l’économie, et œuvre en faveur de la simplification règlementaire et d’une politique d’innovation ambitieuse. Ses missions comportent à la fois une dimension européenne et internationale forte et une dimension territoriale qu’elle met en œuvre grâce à un réseau de services déconcentrés au sein des Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités. Engagée et à la pointe de l’innovation publique, la direction organisé en mode projet depuis 2019 déploie une politique ambitieuse en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et des mesures fortes en matière d’éco-responsabilité.

Au sein du service de la compétitivité, de l’innovation et du développement des entreprises (SCIDE), la sous-direction de la normalisation, de la réglementation des produits et de la métrologie (SQUALPI) est chargée des politiques en matière de normalisation, d’accréditation, de règles relatives aux produits et de métrologie.

Elle veille au bon fonctionnement du système français de normalisation et d’accréditation. Le sous-directeur exerce les fonctions de délégué interministériel aux normes et de commissaire du Gouvernement auprès de  l'Association française de normalisation (AFNOR), du Comité français d'accréditation (Cofrac) et du Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE)..
La sous-direction compte 21 personnes et comprend : le pôle normalisation et réglementation des produits, la division métrologie et la direction de projets normalisation.
La division métrologie est composée de 9 personnes : un.e chef.fe de division, deux adjoints, six chargés de mission.
Les principales missions de la division consistent à élaborer des textes réglementaires relatifs aux unités de mesure et aux instruments de mesure afin d’assurer leur fiabilité pour les transactions commerciales et pour leur utilisation dans les domaines de la santé, de la sécurité et de l’environnement. Elle propose et défend les positions françaises auprès de la Commission européenne et des instances européennes et internationales en métrologie. Elle définit et pilote les activités des DREETS en matière de contrôles métrologiques, elle coordonne la surveillance des organismes français notifiés au titre des directives européennes de métrologie, elle assure le lien avec les fédérations professionnelles, le Cofrac et apporte son expertise aux autres départements ministériels pour toute question de métrologie. 

La métrologie est la science de la mesure. Elle est un élément constitutif d'une société industrialisée et de plus en plus mondialisée et numérique. Des mesures fiables sont indispensables pour la santé publique (dosage des médicaments, des rayonnements en radiothérapie, sécurité alimentaire), la sécurité routière (limites de vitesse, taux d'alcoolémie, efficacité du freinage des véhicules), la protection de l'environnement (nuisances acoustiques, qualité de l'air et de l'eau), les transactions commerciales (comptage de gaz ou d’électricité, d’essence à la pompe) ou la maîtrise de la production industrielle (garantir que les pièces seront compatibles avec les exigences du donneur d'ordre).

Sous l’autorité du sous-directeur, et avec l'appui de ses deux adjoints, le titulaire du poste anime les travaux de l'ensemble de la division métrologie, dans l'optique de contribuer à la modernisation de la réglementation, d'apporter un soutien efficace aux DREETS et de suivre leurs activités. Il assure la tutelle du LNE.

Le titulaire est amené à participer à des réunions à caractère décisionnel au niveau européen ou international pour fournir son expertise et faire valoir les positions françaises. Il participe également à des travaux avec le Cofrac, le LNE, les fédérations professionnelles, ainsi qu'avec les grands acteurs du marché pour bénéficier de leur retour d’expérience sur l’application des textes métrologiques et sur les révisions prioritaires à effectuer.

Il s'implique tout particulièrement dans les dossiers à forts enjeux, notamment concernant la transition énergétique : bornes de recharge pour véhicules électriques, comptage de la production et de la distribution d'hydrogène (production et distribution industrielle), distributeurs d'hydrogène pour véhicules.

Il est en lien régulier avec d'autres services de la DGE et d'autres départements ministériels (écologie, transport, intérieur, notamment).

Il pourrait être amené à participer au Conseil d'administration du LNE.

Possibilité d'aménagement des horaires de travail.

Le titulaire peut être amené à assurer l'intérim du sous-directeur.

Le poste conviendrait à un ingénieur divisionnaire de l’industrie et des mines expérimenté, possédant  des compétences dans le domaine de la métrologie, une capacité et un goût développé pour les sujets techniques et scientifiques variés lui permettant de proposer l’adaptation de la réglementation aux nouvelles technologies, disposant de bonnes qualités rédactionnelles et d'une expérience de management confirmée, d’une grande réactivité, du sens de l’organisation et du goût du travail en réseau.

La maîtrise courante de l’anglais est souhaitable, compte tenu des missions que le titulaire est appelé à exercer au niveau international dans des réunions à fort contenu technique (en cas de besoin, le titulaire pourra accéder à des formations).

Art 322.2.2 du CGFP