La DGE est au service du ministre chargé de l’Économie et des Finances. Notre action est au cœur des chantiers du Gouvernement en faveur de la transformation économique et de l’autonomie stratégique du pays. Au service de la compétitivité des entreprises, elle porte la politique industrielle, définit les mesures de régulation du numérique, ainsi que les politiques de soutien à l’économie de proximité. Elle accompagne les entreprises dans la transformation numérique et écologique de l’économie, et œuvre en faveur de la simplification règlementaire et d’une politique d’innovation ambitieuse. Ses missions comportent à la fois une dimension européenne et internationale forte et une dimension territoriale qu’elle met en œuvre grâce à un réseau de services déconcentrés au sein des Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités. Engagée et à la pointe de l’innovation publique, la direction organisé en mode projet depuis 2019 déploie une politique ambitieuse en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et des mesures fortes en matière d’éco-responsabilité. Au sein de la direction générale des entreprises, la sous-direction du commerce, de l’artisanat et de la restauration (SDCAR) conçoit, propose, met en œuvre et évalue les politiques de l’Etat de nature à améliorer l’environnement, la compétitivité et le développement équilibré des secteurs du commerce, de l’artisanat et de la restauration sur l’ensemble du territoire. Elle po-

-rte des projets relatifs au cadre juridique de l’aménagement commercial, travail dominical, plateformes et e-commerce, stratégie nationale pour l'artisanat et le commerce de proximité, développement économique des territoires, etc. La sous-direction comporte 46 agent(e)s. Au sein de la SDCAR, l’équipe projets « artisanat, métiers d’art et restauration » pilote de nombreux projets transversaux et sectoriels relatifs à ses différents domaines de compétences : transition écologique des TPE/PME des secteurs de l’artisanat et de la restauration, Assises du BTP, codification des dispositions relatives à l’artisanat, valorisation de l’artisanat et des métiers de la restauration, ou encore mise en œuvre de la stratégie nationale en faveur des métiers d’art.

Sous la direction de la directrice de projets, à sa prise de fonction, le/ la che(ffe) de projet sera en charge de piloter plusieurs projets relatifs aux secteurs de la restauration (haute gastronomie, restauration traditionnelle, collective et rapide), des métiers de bouche (boulangers, bouchers etc.) et des débits de boissons (café, bars etc.).

Ces secteurs, fortement liés à l’identité française, au bien manger et au patrimoine gastronomique de la France, traversent aujourd’hui des transformations relatives d’une part aux évolutions de la société (transition écologique, numérique, manque d’attractivité etc.) et d’autre part à un contexte économique complexe et globalisé (inflation, crise énergétique, suites de la crise sanitaire etc.).

Le/la chef(fe) de projet aura pour mission d'accompagner ces secteurs dans les transitions auxquelles ils doivent faire face. Il devra être en mesure d’identifier rapidement les enjeux actuels de ces différents secteurs afin d’être en capacité de formuler en autonomie des propositions de politiques publiques adaptées aux spécificités de chacune d’entre eux.

Le/la chef(fe) de projet devra faire preuve de solides capacités d’analyse économique et juridique afin de mesurer l’impact des propositions retenues. Il/elle devra également disposer d’un excellent sens du relationnel et être en mesure de se positionner en tant qu’interlocuteur privilégié des acteurs privés et organisations professionnelles des secteurs concernés, mais également des autres ministères, des cabinets, des autres directions du ministère de l’économie.

Ces secteurs faisant l’objet d’une attention politique certaine, le/la chef(fe) de projets devra faire preuve de réactivité et être en capacité de travailler de manière efficace et autonome dans des délais qui peuvent parfois être très contraints. Il/elle devra être en capacité de représenter la directrice de projets dans des instances de tout niveau (réunions interministérielles, réunions avec les cabinets ministérielles, groupes de travail etc.).

A sa prise de fonction, il/elle aura notamment en charge :

- le pilotage de la définition et de la mise en œuvre d’une feuille de route relative au secteur de la restauration dans sa globalité (restauration traditionnelle, restauration rapide, restauration collective, haute gastronomie);
- la réalisation d’une analyse économique des secteurs de la restaurations et des métiers de bouche ;
- le pilotage de travaux prospectifs relatifs aux secteurs des métiers de bouche et des débits de boissons dans le but d’élaborer des mesures de politiques publiques adaptées à ces secteurs ;
- le suivi économique des secteurs de la restauration, des métiers de bouches et des débits de boissons.

Possibilité d’aménagement des horaires de travail

La ou le chef/cheffe de projet doit être en capacité de :

- faire preuve de réactivité et de rigueur ;
- gérer un projet ;
- formuler des propositions de politiques publiques ;
- de mener des analyses juridique et économique ;
- de mener en autonomie des consultations et concertations auprès d’interlocuteurs externes à la direction (cabinets, ministères, entreprises, élus, organisations professionnelles etc.) ;
- rédiger des fiches et notes pour le DG ou les ministres.

La ou le chef/cheffe de projet devra faire preuve de polyvalence et d’adaptabilité. Une bonne connaissance de l’administration et des secteurs de la restauration, des métiers de bouche et des débits de boissons serait un atout

Art 322-2.2° du CGFP