La DGE est au service du ministre chargé de l’Économie et des Finances. Son action est au cœur des chantiers du Gouvernement en faveur de la transformation économique et de l’autonomie stratégique du pays. Au service de la compétitivité des entreprises, elle porte la politique industrielle, définit les mesures de régulation du numérique, ainsi que les politiques de soutien à l’économie de proximité. Elle accompagne les entreprises dans la transformation numérique et écologique de l’économie, et œuvre en faveur de la simplification règlementaire et d’une politique d’innovation ambitieuse. Ses missions comportent à la fois une dimension européenne et internationale forte et une dimension territoriale qu’elle met en œuvre grâce à un réseau de services déconcentrés au sein des Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités. Engagée et à la pointe de l’innovation publique, la direction organisée en mode projet depuis 2019 déploie une politique ambitieuse en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et des mesures fortes en matière d’éco-responsabilité.

Au sein de la direction générale des entreprises, la sous-direction des industries de santé, des biens de consommation et de l’agroalimentaire (SDISBCA) compte environ 30 agents et propose, met en œuvre et évalue les politiques relatives aux industries de santé (industrie pharmaceutique, technologies pour la santé, industries ou services associés), de la mode, du luxe, des biens de consommation et de l’industrie agroalimentaire. Elle participe au comité économique des produits de santé et aux actions de régulation des dépenses de santé. En lien avec le ministère concerné, elle participe à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques relatives aux industries agroalimentaires.
En liaison avec les différents acteurs concernés, elle propose, soutient et met en œuvre les mesures tendant au renforcement de l'utilisation et de la diffusion du design et de la création industrielle au sein des entreprises.

Les industries agricoles, qui fournissent les solutions et équipements pour l’agriculture ; ainsi que les industries alimentaires, doivent se transformer face aux évolutions de leurs marchés nécessaires à la transition écologique. Elles ont un rôle majeur à jouer, notamment via l’innovation, dans la réussite de cette transition, et la France dispose d’une position importante au niveau mondial dans ce secteur.

Des politiques publiques sont déjà à l’œuvre pour accélérer l’innovation et l’industrialisation des nouvelles technologies, notamment au travers du plan France 2030. Cependant, de nombreux autres défis sont à relever pour l’écosystème industriel français, notamment pour faire face à la concurrence internationale.

Au sein de la direction de projets agroalimentaire, la/le chargé(e) de mission travaillera à sa prise de poste à concevoir et/ou mettre en œuvre des projets permettant aux industriels de répondre à ces enjeux, notamment :
- Piloter le projet de modernisation et numérisation de l’industrie agroalimentaire.
- Identifier et conduire une démarche de simplification s’appliquant au secteur de l’agroalimentaire, notamment pour faciliter l’industrialisation des innovations. 
- Participer à l’animation de l’écosystème de l’AgriTech et de la FoodTech, accompagner l’industrialisation des acteurs (par exemple au sein des négociations européennes sur un futur « biotech Act ») ; et contribuer à préserver le tissu industriel existant
- Piloter la contribution de la DGE à la réglementation européenne des Nouvelles Techniques Génomiques afin d’assurer le maintien de la compétitivité de l’industrie française des semences
- Piloter la contribution de la direction de projets au volet agriculture/alimentation du plan France 2030

Le/la chargé(e) de mission pourra également contribuer à d’autres projets de la direction de projets agroalimentaire, par exemple sur le lien agriculture-agroalimentaire, et à traiter de sujets d’actualité propres à la direction de projets agroalimentaire. Les sujets mettront le/la chargé(e) de mission dans une position à responsabilité sur des sujets à très fort enjeu.

Le/la chargé(e) de mission travaillera en lien étroit avec les acteurs institutionnels (MASA, MESR, SGPI, Bpifrance, CGDD...), les services déconcentrés du ministère, et les filières industrielles représentatives dans son champ de compétence ainsi qu'avec les entreprises de ces secteurs.

Possibilité d’aménagement des horaires de travail
Déplacements ponctuels en France et à l’étranger

LE OU LA TITULAIRE DU POSTE DEVRA DISPOSER D'UNE CONNAISSANCE TECHNIQUE SUR L’INDUSTRIE, L’AGROALIMENTAIRE ET L’INNOVATION.

IL SERA AMENÉ A FAIRE DES PROPOSITIONS OPÉRATIONNELLES DANS LE CADRE DE LA CONCEPTION ET DE LA CONDUITE DES STRATEGIES ET POLITIQUES PUBLIQUES DANS SES CHAMPS de COMPETENCE.
ETANT DONNE LA NATURE DES ENJEUX, LA CANDIDAT DEVRA AVANT TOUT ETRE ANIME D'UNE GRANDE MOTIVATION ET VOLONTE DE SERVIR L'INTERET GENERAL.

Enfin, les missions nécessitant de nombreux échanges avec les ministères, les entreprises du secteur et les fédérations professionnelles, le titulaire du poste devra avoir un bon sens du relationnel.

Art. L332-2, 2°