La DGE est au service du ministre chargé de l’Économie et des Finances. Notre action est au cœur des chantiers du Gouvernement en faveur de la transformation économique et de l’autonomie stratégique du pays. Au service de la compétitivité des entreprises, elle porte la politique industrielle, définit les mesures de régulation du numérique, ainsi que les politiques de soutien à l’économie de proximité. Elle accompagne les entreprises dans la transformation numérique et écologique de l’économie, et œuvre en faveur de la simplification règlementaire et d’une politique d’innovation ambitieuse. Ses missions comportent à la fois une dimension européenne et internationale forte et une dimension territoriale qu’elle met en œuvre grâce à un réseau de services déconcentrés au sein des Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités. Organisée en mode projet, la DGE déploie une politique ambitieuse en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et des mesures fortes en matière d’éco-responsabilité.
Au sein de la Direction générale des Entreprises (DGE), la sous-direction du spatial, de l'électronique et du logiciel est chargée des politiques relatives aux secteurs de l'électronique, des industries spatiales et de l’économie de la donnée. Elle assure, pour le compte du ministre chargé de l'industrie et du ministre de l’économie numérique la tutelle d'INRIA et du CNES. Depuis juillet 2020, la DGE a vu ses attributions renforcées en 

matière de politique spatiale par la responsabilité de la gestion du programme budgétaire P193 et un rôle de chef de file de la politique spatiale civile.

Pour l'équipe espace, les principaux projets d’ores et déjà formalisés sont :
• Définir et mettre en œuvre l'évolution de la stratégie du CNES et de ses modes d'intervention en faveur d'une industrie française compétitive et innovante,
• Négocier l'avenir de l'accès à l'espace pour l'Europe avec nos partenaires européens, en particulier l'Allemagne et l'Italie,
• Définir et déployer le volet spatial de France 2030, qui consacre 1,5 milliards d'euros aux micro-lanceurs, aux constellations et plus généralement aux nouveaux marché du domaine spatial ,
• Identifier les évolutions stratégiques et réglementaires de l'encadrement des activités spatiales
françaises afin de répondre aux enjeux de la durabilité de ces activités.

Piloté par la DGE, la DGA et la DGRI, le volet spatial de France 2030 vise à :
• Renforcer le New Space français par un soutien bénéficiant pour deux tiers aux acteurs émergents afin d’assurer le positionnement de la France sur des marchés en forte croissance,
• Investir sur les technologies de rupture qui structureront le futur paysage spatial en articulant mieux retombées de la recherche spatiale et innovations industrielles,
• Orienter les investissements sur les besoins avérés des utilisateurs / les marchés porteurs.

Le/la chargé(e) de mission contribue aux projets de la sous-direction au sein d’équipes-projets dédiées. Il/elle a vocation à être polyvalent(e) et peut être mobilisé(e) sur des domaines qui ne relèvent pas exclusivement de son expertise initiale. Il/elle peut aussi travailler en transversalité, dans les équipes des autres sous-directions et des autres services, en fonction de ses domaines de compétences. Il/elle peut intervenir sur plusieurs projets à la fois. Un projet dure en moyenne entre 6 et 12 mois.
Le/la chargé(e) de mission sera également amené(e) à contribuer aux missions structurelles de la sous-direction.
A sa prise de fonction le/la chargé(e) de mission aura notamment charge, sous l'autorité du directeur de projet "spatial" :
• En lien avec le/la chef(fe) de projets Innovation et New Space et le Secrétariat général pour l'investissement (SGPI), piloter opérationnellement la mise en œuvre des dispositifs de la stratégie spatiale de France 2030 : suivi de l'avancement des travaux et dispositifs de la stratégie spatiale, consolidation et suivi des engagements et indicateurs de performance, évaluation des dispositifs (conception, exécution et bilan),
• Evaluer les projets déposés dans le cadre de France 2030 supérieurs à un certain seuil (10 M€),
• Evaluer les modèles d’affaires des entreprises du New Space pour en estimer les perspectives et les faiblesses • Consolider les études de marché afin d’objectiver les perspectives de marché des acteurs du New Space français
• Contribuer aux travaux des groupes de travail du Cospace copilotés par les industriels (comité de concertation Etat - industrie spatiale) et appuyer le directeur de projets dans la conduite des réunions du Comité opérationnel du Cospace,
• Définir puis défendre la position de la DGE au sein des instances d'élaboration de la position française pour le programme Horizon Europe,
• Veiller à la bonne doctrine d'emploi de la contribution française aux programmes ESA de soutien à la compétitivité (GSTP, ARTES),…
Cette liste évoluera en fonction des priorités de la sous-direction et du service. Le/la chargé(e) de mission pourra ainsi contribuer à d’autres projets du service ou de projets portés par d’autres services de la DGE.
Dans le cadre de ses missions, le/la chargé (e) de mission entretient des contacts fréquents avec les industriels, les organisations et associations professionnelles, ainsi qu’avec les services du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (DGRI), le Ministère des armées (DGA), le ministère de affaires européennes et étrangères, ainsi que le CNES.

Le/ La titulaire du poste devra être éligible à l'habilitation confidentiel défense.
La maîtrise courante de l’anglais parlé et écrit pour ces discussions sera nécessaire.

Le profil recherché est une personne disposant d'un diplôme équivalent à un parcours Bac +5 et au-delà (formation d'ingénieur ou en économie). Une expérience professionnelle d'au moins 5 années serait souhaitable. Il/elle doit faire preuve d'un sens de rigueur, de sens critique, d'initiative et de l'autonomie lui permettant de mener
ses missions, tout en assurant un reporting régulier à sa hiérarchie. Une expérience dans le domaine spatial est un plus.
Le profil recherché doit faire preuve d'adaptabilité, et la capacité à acquérir sur des domaines de compétences qui sortent de ses compétences initiales.

Art 322-2.2° du CGFP