« Au ministère de l’économie et des finances, mettez votre talent au service d’une économie forte et durable »

La 3ème sous-direction de la direction du budget va des politiques publiques du « capital humain » (éducation, enseignement supérieur, recherche) jusqu’à leur traduction dans la politique d’innovation et la politique industrielle. Elle comprend 22 agents et réparti en 3 bureaux :

- 3-BEN (éducation nationale), assure le suivi de la mission « Enseignement scolaire » (hors enseignement agricole) qui représente 78 Md€ de crédits et 1,05 millions d’ETPT. Il assure la tutelle des opérateurs associés (CNED, Réseau Canopé, France Education International…) ;

- 3-MIRES (recherche et enseignement supérieur) assure la synthèse de la mission « recherche et enseignement supérieur » (29 Md€, 314 000 ETPT) et le suivi direct des programmes « enseignement supérieur », « recherche spatiale », « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires  » et vie étudiante. Le bureau assure la tutelle des organismes du secteur et siège dans quinze opérateurs (CNRS, CNES, ANR, IFREMER, Institut Pasteur, INSERM, Sciences-Po, IRD, EPAURIF…). Il suit les dépenses fiscales associées (crédits impôt recherche, crédit d’impôt recherche collaborative, crédit d’impôt innovation) ;

- 3-BEPII (énergie, participations, industrie et innovation) assure le suivi budgétaire et stratégique des politiques de l’énergie (nucléaire et hydrocarbures), d’innovation et des actions en faveur du développement des entreprises. Il est également chargé du suivi des politiques d’aide à l’industrie aéronautique et des participations financières de l’État. Il exerce enfin la tutelle financière de sociétés et d’établissements publics : CEA, IFPEN, IRSN, ANDRA, IFPEN, BRGM, Bpifrance, Institut Mines Telecom, INPI, AFNOR, Business France, ANCV notamment. Le bureau assure le suivi des garanties de l’État et des dispositifs de financement du commerce extérieur.

L’adjoint (e) à la sous-directrice, en relation étroite avec cette dernière est chargé(e) :

• d’assurer un suivi de l’ensemble des sujets de la sous-direction (procédure budgétaire, tutelle etc.), notamment de manière à assurer la suppléance de la sous-directrice ;

• de participer à l’activité de tutelle en siégeant directement dans plusieurs organismes : comme administrateur à l’EPIC Bpifrance, au Bureau de recherche géologiques et minières (BRGM) et à l’Institut Pasteur et comme commissaire du Gouvernement à Business France ;

• de prendre en charge des dossiers mobilisant plusieurs bureaux de la sous-direction ou nécessitant une forte coordination avec d’autres bureaux de la direction comme le plan de relance, la mise en œuvre et le suivi du plan France 2030 ;

• d’appuyer la sous-directrice dans sa fonction de responsable du programme 363 de la mission « Plan de relance » ;

 • de représenter la direction lors des réunions interministérielles d’arbitrage, ainsi qu’au sein de toute autre instance qui requiert sa présence (comités France 2030 etc.).

L’adjoint (e) à la sous-directrice est associé à la gestion RH de la sous-direction.

Le poste permet une forte visibilité auprès des interlocuteurs externes : cabinets du ministre chargé des comptes publics et du ministre chargé de l’économie, des finances et de la relance, administrations de Bercy (APE, DGE, DG Trésor, SAFI…) et en dehors (DGRI, DGESIP, DAF du MESRI, DGEC, SGPI…) et des opérateurs.

Des pics d’activité marqués sont liés au calendrier budgétaire de l’État (conférences budgétaires, examen des textes financiers au Parlement) et des opérateurs (adoption des budgets, des comptes financiers...).

Certains dossiers en nombre limité nécessitent une habilitation secret-défense (projets export sur l’armement ou le nucléaire).

Le portefeuille des tutelles où siège directement l’adjoint à la sous-directrice peut être amené à évoluer suivant les enjeux et le renouvellement des chefs de bureau.

Savoirs

Connaissances budgétaires et comptables : niveau expertise requis immédiatement
Connaissance de la procédure budgétaire et de la tutelle des opérateurs: niveau expertise requis immédiatement
Compétences juridiques : niveau maîtrise
Contrôle, audit et évaluation : niveau expertise à acquérir
Environnement administratif, institutionnel et politique: niveau maîtrise

Savoir-faire 

Capacité à négocier et à porter une position : niveau expertise requis immédiatement
Analyser un projet, une démarche : niveau expertise requis immédiatement
Capacités à animer un réseau, une communauté : niveau maîtrise requis immédiatement
Elaborer une stratégie, une politique : niveau expertise requis immédiatement
Qualités rédactionnelles : niveau expertise requis immédiatement
Capacités à travailler dans des délais contraints: niveau expertise requis immédiatement

Savoir-être 

Sens de l'initiative,
Esprit de synthèse,
Sens de l’analyse,
Réactivité,
Rigueur et fiabilité.

Une expérience d’encadrement de cadres supérieurs (niveau administrateurs de l’Etat et/ou attachés principaux ou hors classe) est indispensable pour pouvoir candidater sur ce poste.

Art. L332-2, 1° et Art. L332-2, 3°