« Au ministère de l’économie et des finances, mettez votre talent au service d’une économie forte et durable »

 La 7e sous-direction de la direction du budget a en charge les missions et programmes du ministère de l’agriculture, de l'alimentation et de la forêt, du ministère des affaires étrangères et européennes, de la mission l’immigration, asile et intégration du ministère de l’intérieur et de l’aide publique au développement. Elle est également responsable du suivi du budget annuel et du cadre financier pluriannuel de l’Union européenne, ainsi que de la contribution française au budget de l’UE (PSR-UE).

Le bureau des finances et des politiques de l’Union européenne (7BUE), au sein de la septième sous-direction de la direction du budget, assure la coordination, pour leurs aspects financiers, des travaux relatifs à l’ensemble des politiques financées par le budget de l’Union, à leur évolution pluriannuelle, aux modes de financement de l’UE ainsi qu'à l'élaboration et à l'exécution de son budget. C'est un enjeu budgétaire essentiel alors que le montant de la contribution française à l’Union européenne s’élève à plus de 26 Md€ et que le budget de l’Union représente environ 170 Md€ en 2022.

En collaboration avec le secrétariat général des affaires européennes (SGAE) et la représentation permanente à Bruxelles, ainsi qu’avec les ministères sectoriels intéressés, le bureau de l’Union européenne mène les négociations budgétaires

annuelles et pluriannuelles européennes (cadre financier pluriannuel) et participe à l’élaboration des positions françaises chaque fois que des intérêts financiers sont en jeu.

Pour remplir ses missions, le bureau est composé de 6 agents. Au-delà de la cheffe de bureau, il comprend deux pôles :

• le pôle « synthèse financière et ressources » qui regroupe 2 agents ;

• le pôle « dépenses européennes et politiques sectorielles » composé de 2 agents.

L’activité du bureau se caractérise par une forte actualité dans le contexte de la crise ukrainienne, de la négociation du paquet climat et de la mise en œuvre du plan de relance européen.

En tant que membre du pôle « dépenses européennes et politiques sectorielles », le (la) titulaire du poste est chargé(e) du suivi des fonds européens dédiés à la recherche, à l’innovation, au numérique, aux transports et à l’énergie (Rubrique 1 du CFP 2021-2027). Il (elle) dispose d'une expertise ciblée de ces politiques, tout en privilégiant une analyse budgétaire. Dans le cadre de la procédure budgétaire européenne, le (la) titulaire du poste participe à la préparation et à la rédaction des instructions pour les comités budgétaires du Conseil de l'UE et assure le suivi de l’exécution des programmes dont il est responsable.

Il assure le suivi de sujets transversaux tels que le régime des aides d’État et veille, en lien avec le SGAE et l'ANCT, à la bonne mise en œuvre de la Réserve d'Ajustement Brexit (BAR).

Le (ou la) titulaire du poste peut être amené(e) à se déplacer à Bruxelles ou en Europe afin d'assister à des groupes de travail du Conseil ou aux rencontres entre ministères des finances des pays dits contributeurs nets au budget de l'Union européenne (dont la France fait partie). Il (ou elle) entretient des relations régulières avec les interlocuteurs concernés par ces sujets (SGAE, ministères sectoriels) ainsi qu’avec la représentation permanente de la France auprès de l’UE.

Pics saisonniers liés au calendrier budgétaire et à l’actualité européenne

Le portefeuille peut être amené à évoluer suivant les enjeux et l’actualité.

Le poste nécessite une grande rigueur ainsi qu’une très bonne capacité d’analyse et de synthèse. Il est attendu du candidat de savoir prendre et défendre une position par rapport à des problèmes complexes. Une excellente aptitude à communiquer dans un

environnement interministériel et européen et à travailler en équipe est indispensable. Une bonne connaissance des processus de décision européens serait très appréciable.

Une parfaite maîtrise des outils bureautiques standards, en particulier d’excel, et de fortes compétences rédactionnelles sont requises. Une très bonne maîtrise de l’Anglais (écrit et oral) est indispensable.

Art. L332-2, 1° et Art. L332-2, 3°