Forte de 16 500 agents et d’un réseau couvrant l’ensemble du territoire métropolitain et ultra-marin, rattachée au ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, la direction générale des douanes et droits indirects est l’administration de la frontière et de la marchandise. Elle tient les frontières pour protéger le territoire et elle contrôle les marchandises pour protéger la population, l’économie et l’environnement. Elle soutient les entreprises et contribue à l’attractivité des plateformes logistiques portuaires et aéroportuaires pour garantir la souveraineté économique de la France.

La DNGCD met en œuvre, sur le plan opérationnel et pour l’ensemble du territoire national, les orientations stratégiques définies par la DGDDI pour ses missions de surveillance maritime et terrestre nécessitant l’utilisation de moyens aériens et maritimes.

Actrice de l’action de l’État en mer (AEM) et de la fonction garde-côtes (FGC), elle participe à des missions nationales et internationales. Au même titre que l’ensemble des autres forces maritimes et aériennes de l’État, la DNGCD exerce des compétences spécifiques en matière maritime et aérienne ainsi qu’un savoir «métier» lié à l’exercice des missions douanières et fiscales.

La DNGCD comprend aujourd’hui un service central qui se situe au Havre et des unités locales implantées sur les façades maritimes. Le service central, s’articule autour d’un commandement composé d’un directeur et de son adjoint, d’une direction des ressources qui assure le pilotage des fonctions supports (DAF et DRH), d’une direction Pilotage, Programme et Emploi des moyens en charge des sujets métiers, d’un secrétariat général, d’un bureau de maîtrise des risques et d’une division en charge des fonctions techniques spécifiques aux moyens aériens et navals.

Dans la perspective de la mise en œuvre de la stratégie douane 2030 l'équipe de direction se reconfigure ouvrant une vacance du poste d'adjoint.

 I. Positionnement

- Le directeur(rice) adjoint(e) est placé(e) sous l’autorité directe du chef de la DNGCD, qu’il/elle seconde.

- Il/elle a autorité sur les équipes de l’état-major au même titre que le chef de la DNGCD.

- En cas d’absence ou d’empêchement du chef de la DNGCD, ou de vacance du poste, il/elle le remplace (dans des conditions de suppléance ou d’intérim selon le cas).

- Il/elle est membre du conseil de direction de la DNGCD.

- Il/elle travaille en étroite collaboration avec les chefs de service garde-côtes et leurs adjoints.

- Il/elle représente le chef de la DNGCD à toutes réunions, déplacements ou manifestations sur sa demande.

II. Fonctions

- A titre général, l’adjoint(e) est chargé(e) de s’assurer de la mise en œuvre et du suivi des décisions du chef de la DNGCD.

- Chef(fe) de l’état-major, il/elle est chargé(e) de veiller à la cohérence de travail et de la transversalité entre le commandement et les cinq divisions et directions de l’état-major. En cela, il/elle est appelé(e) à faciliter les liaisons, la circulation de l’information et à organiser le travail en commun au sein du service.

- Il/elle est plus particulièrement chargé(e) de superviser les sujets organiques relevant du maintien en condition opérationnelle des moyens et de la maîtrise des risques.

- Il/elle contribue à la définition et au pilotage capacitaire des moyens navals et aériens en cohérence avec les orientations stratégiques de la DGDDI.

- A la demande du chef de la DNGCD, il/elle dirige tous travaux de production d’études et d’analyses destinés à préparer l’avenir et à faciliter les arbitrages. A ce titre, il/elle apporte son expertise en conduite des opérations aéronavales, en lutte contre les trafics illicites et en gestion de crise maritime. Il/elle entretient et développe les relations au niveau national avec les partenaires de l’action de l’État en mer.

- Il/elle assure la préparation des comités exécutifs, des conseils de direction et le suivi des décisions qui y sont prises, en liaison avec le secrétariat général.

La connaissance des acteurs de la mer et des opérations aéromaritimes notamment dans le domaine de la lutte contre les trafics en mer constitueront un atout. Une maîtrise des enjeux techniques spécifiques à l’emploi des moyens aériens et maritimes est souhaitée. Une appétence pour les sujets technologiques, notamment l’intelligence artificielle et son utilisation dans le domaine aéromaritime, serait appréciée.

Principaux interlocuteurs : SGCD - SGMer - DGGDI - Marine nationale.

- Déplacements fréquents.

- Travail en interaction avec la Marine nationale, les services interministériels et les partenaires étrangers

Les compétences attendues du candidat (niveau expertise requis, sauf si un autre niveau de compétence est mentionné)

Savoirs

• Organisation, fonctionnement et missions de la DGDDI
• Méthodes de management
• Action de l'Etat en mer et organisation de la fonction garde-côtes
• Méthodes et outils d’évaluation, démarche qualité 
• Opérations aéro-maritimes

Savoir-Faire

• Gérer et animer une équipe
• Sens de l'initiative et de l'innovation
• Analyser un besoin (RIME)
• Accompagner le changement
• Développer et maintenir des partenariats institutionnels et internationaux

Savoir-Etre

• Esprit de décision et sens des responsabilités
• Sens de l'initiative et de l'innovation
• Capacité d'analyse stratégique et prospective
• Qualités relationnelles et sens du dialogue
• Pédagogie et écoute

Article L 332-2, 2° du code général de la fonction publique