Au service du ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, la direction générale des entreprises (DGE) conçoit et met en œuvre les politiques publiques concourant au développement des entreprises. Son action est au cœur des chantiers du gouvernement pour la transformation économique du pays. Elle porte des missions à la fois sectorielles (politique industrielle, régulation du numérique et déploiement des infrastructures, politiques de soutien à l'artisanat, au commerce, aux services et au tourisme), transverses (simplification règlementaire, politique d'innovation) et relatives à la transformation numérique et écologique de l'économie.

Les travaux de la délégation à la transition écologique (DTE) s’inscrivent dans le cadre de l'action de la DGE en faveur de la compétitivité et de l'activité des entreprises françaises, compte tenu des grands enjeux sociétaux et de la transition écologique. Sa mission est de consolider l'action de la DGE en coordonnant et en animant les travaux relatifs à ce domaine afin d'assurer la réactivité de la direction et renforcer son engagement ainsi que la visibilité de son action. Elle est amenée à formuler une vision stratégique pour la transition écologique pour la direction et à conduire sa mise en œuvre.

Dans le cadre de la transformation de la DGE, une organisation du travail en mode projet a été mise en place en septembre 2019. Cette organisation conduit la DTE à travailler de manière transversale avec l’ensemble des équipes-projets de la direction.

Ce poste couvre des missions relevant des priorités gouvernementales. Son titulaire est chargé de projets à fort impact impliquant des interlocuteurs de haut niveau dans la sphère économique publique et privée. Il est amené à travailler de manière privilégiée dans un cadre interministériel et en lien avec les cabinets des ministres. Le poste nécessite de fortes capacités d’animation et d’autonomie.

 Le rehaussement des objectifs européens en matière de transition écologique conduit à la révision de la stratégie française sur l’énergie et le climat (SFEC) pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et assurer l’adaptation de la France au changement climatique. Pour fonctionner la planification écologique doit passer d’objectifs globaux définis au niveau national (la troisième stratégie nationale bas carbone est en cours de préparation) à une intégration et déclinaison des objectifs par chaque entreprise, sans remettre en cause leur compétitivité.

A sa prise de fonction le directeur de projets aura notamment en charge les projets suivants :

- Biodiversité : cadrage des travaux de la DGE dans la perspective de l'élaboration de la stratégie nationale biodiversité (SNB3)

- Adaptation au changement climatique : cadrage des travaux de la DGE concernant le volet entreprise du PNACC 3 et engagement d'une réflexion pour accompagner les entreprises dans la démarche

- Animation du réseau interne : le DP assurera l'animation et la dynamique du réseau des correspondants internes pour s'assurer de la bonne appropriation des enjeux et de la mise en œuvre des projets.

Cette liste évoluera en fonction des priorités de la DTE.

Le directeur ou la directrice de projets gère un portefeuille de projets qui durent en moyenne entre 6 et 12 mois, en s’appuyant sur un chef de projets et des chargés de mission projets. Il assure le pilotage des projets avec une large autonomie. Il propose la composition des équipes, supervise et planifie le travail du chef de projets et des chargés de mission projets, s’assure du respect du calendrier et des livrables. Il établit un bilan de chaque projet et évalue la contribution des membres de l’équipe au projet. Les projets confiés évolueront en fonction des priorités de la sous-direction et du service.

Le directeur de projets exerce ses missions sous l’autorité du délégué à la transition écologique. Il a autorité fonctionnelle, pour les projets qu’il pilote, sur les équipes projet.

Pour le déroulement de carrière, les fonctions de directeur de projets sont assimilées aux fonctions de chef de bureau au sein du ministère.

Le candidat devra disposer d'une culture économique solide, avec une appétence pour les sujets techniques, requérant des capacités d’initiative et des relations professionnelles de haut niveau. il sera amené a concevoir et conduire des stratégies et politiques publiques pour les secteurs dont il a la charge.

 il devra montrer des capacités managériales adaptées au mode projet.                                 

Art. L332-2-2°